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Un repli historique du crédit à la consommation : entre prudence des ménages et espoirs de reprise

L’Observatoire des crédits aux ménages (OCM) a dévoilé en fin d’année 2024 des chiffres marquants sur le recours au crédit à la consommation en France. Pour la première fois depuis plus de trois décennies, le taux de détention de ce type de prêt est tombé à un niveau historiquement bas. Cette tendance s’explique par un contexte économique incertain, mais laisse entrevoir une possible relance progressive en 2025.

Les Français se détournent du crédit conso : des chiffres sans équivoque

Le rapport annuel de l’OCM confirme une évolution majeure dans les comportements financiers des ménages :

  • Le taux de détention global de crédits est passé à 41,9 %, soit le niveau le plus faible depuis 1989.
  • Seuls 19 % des ménages détiennent un crédit à la consommation, contre près de 30 % au début des années 2010.

Ce désintérêt pour le prêt conso concerne en particulier les financements de biens durables (voiture, électroménager…) et les travaux de rénovation. Plusieurs facteurs expliquent cette baisse :

  • La crise du marché immobilier, qui freine les achats et les déménagements ;
  • Une inflation persistante, bien que ralentie, qui a incité les foyers à limiter leurs dépenses ;
  • Une attitude plus prudente vis-à-vis de l’endettement, renforcée par l’incertitude économique.

Une conjoncture difficile, mais des signes d’amélioration

L’année 2024 a été marquée par une inflation en repli, tombée à 2 %, après plusieurs trimestres de flambée. Ce recul de l’inflation a permis de relâcher légèrement la pression financière sur les ménages.

Résultat :

85,4 % des Français affirment désormais pouvoir assumer leurs remboursements, un taux bien supérieur à celui observé en 2023 (49,9 %).

La confiance des ménages s’améliore : 3,7 % prévoient de souscrire un crédit conso en 2025, contre 3,5 % en 2023. Certes, les volumes restent modestes, mais la tendance est à la stabilisation, voire à une légère reprise.

Quelles perspectives pour 2025 ?

Les experts restent prudents mais confiants : si la situation économique continue à se stabiliser, 2025 pourrait marquer un tournant pour le crédit à la consommation.

Ce qui pourrait favoriser la reprise :

  • Des taux d’intérêt encore attractifs, en particulier pour les prêts personnels et les crédits en ligne ;
  • Une offre de crédit plus souple et diversifiée (prêts affectés, solutions 100 % digitales, crédits sans justificatif…) ;
  • Une épargne accumulée pendant la crise, qui redonne aux ménages une capacité à lancer de nouveaux projets.

De plus, la digitalisation du secteur bancaire facilite l’accès au crédit conso, avec des simulations et souscriptions en ligne rapides, accessibles et personnalisées.

Le taux de détention des crédits à la consommation a atteint un plus bas historique en 2024, sous l’effet de la prudence des ménages et d’un contexte économique tendu.

Malgré cela, les indicateurs de confiance repartent à la hausse, soutenus par une baisse de l’inflation et un meilleur pilotage budgétaire des foyers.

En 2025, la reprise pourrait s’amorcer doucement, portée par des taux avantageux, des produits de crédit plus flexibles et une volonté de relancer certains projets personnels.

Conseil : Avant de vous engager, comparez toujours les offres disponibles sur le marché. Le TAEG, les frais annexes, les conditions de remboursement ou encore les options d’assurance peuvent faire une grande différence sur le coût global de votre crédit.

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